Les couches présentées dans cette série correspondent à des résultats de deux étapes dans le travail de mesure des contraintes liées aux éboulements. La couche versants supérieurs à 30 degrés permet l’identification des pentes qui se révèlent risqués. Sur base de la première couche de données, la couche contraintes physiques liées aux éboulements localise les zones jusqu’où le risque s’étend dans le cadre d’une activité d’urbanisation.
L’étude commanditée par la Région Wallonne porte sur les contraintes liées aux éboulements de parois rocheuses. Toutefois, afin de restreindre le travail, seules les zones urbanisables du plan de secteur et les voies de communication ont été étudiées. De même, l'étude a été répartie en trois phases et s'est focalisée sur 58 planches au 1/10000 le long des axes urbanisés des vallées principales dans un premier temps, sur 58 autres planches au 1/10000, le long de vallées secondaires et d’autres zones urbanisées lors de la seconde phase et sur 38 planches au 1/10000 situées dans les zones non encore prospectées dans un troisième temps. Cette dernière phase clôture la cartographie numérique des zones à risques d’éboulement de parois rocheuses en relation avec les zones urbanisables et les voies de communication.

Pour remplir cette mission, toutes les informations nécessaires ont été rassemblées afin de constituer une carte préliminaire. La carte topographique constitue l'instrument de base permettant la délimitation des versants de plus de 30°, seuls susceptibles d'engendrer des éboulements notamment au-dessus de 35° et d’autres déplacements en masse comme des glissements de terrain en dessous de 35°. Indépendamment de cette précision, pour simplifier, on parlera systématiquement ‘d’éboulement’ (plutôt que d’éboulement et glissement’) et de parois (plutôt que de ‘versants de pente supérieure à 30°’). Les tracés des éléments à étudier (zones urbanisables du plan de secteur et voies de communication) permettent de cibler les versants qui en sont proches (à leur proximité).