Unités géomorphopédologiques de l'Espace Rural

Cette série de couches de données représente les Unités de l’Espace Rural du territoire wallon.

Les Unités de l’Espace Rural, structurées en 4 niveaux, forment des entités de stratification du territoire wallon basées sur des caractéristiques géomorphopédologiques.

Les Domaines Géomorphopédologiques (DG) constituent le premier niveau de stratification du territoire wallon en Unités de l’Espace Rural (UER).
Les 4 DG font référence aux grandes structures géologiques qui sous-tendent leur délimitation.

Les Districts de l’Espace Rural (DER) constituent le deuxième niveau de stratification du territoire wallon en Unités de l’Espace Rural (UER).
Les 24 DER ont été délimités avec le souci d’une certaine perception fonctionnelle et organisationnelle de l’Espace rural et nommés d’après le ou les principaux types de sols présents et leur contexte physiographique.

Les Sous-Districts de l’Espace Rural (sDER) constituent le troisième niveau de stratification du territoire wallon en Unités de l’Espace Rural (UER).
Les 72 sDER regroupent les 196 Secteurs de l’Espace Rural (SER) sur base de la texture des sols dominants, de leur drainage naturel, de leur charge en éléments grossiers ou des variations de patron de distribution qu’offrent ces critères. Leur dénomination exprime le critère principal ou renseigne un repère géographique comme une localité lorsqu’il s’agit d’un patron donné.

Les Secteurs de l’Espace Rural (SER) constituent le quatrième et dernier niveau de stratification du territoire wallon en Unités de l’Espace Rural (UER).
Chacun des 196 SER se caractérise par une signature géomorphopédologique spécifique quant au critère dominant.

Les DER et les SER, « masses territoriales » d’un seul tenant, ont à la fois une valeur explicative et de gestion de l’espace rural. Quant aux sDER, qui peuvent inclure des SER non contiguës, mais semblables du point de vue d’un critère, ils n’ont qu’une valeur d’analogie.

Ces unités géomorphopédologiques fournissent le cadre explicatif et orientent ainsi la réflexion en matière de représentativité spatiale des observations locales. Elles peuvent dès lors servir tant comme outil d’aide à l’échantillonnage que dans l’exploitation des données pédologiques existantes.