Cette couche correspond à la 4ème version des zones inondées et inondables répertoriées suite aux crues du 14 et 15 juillet 2021 en Wallonie.
Données sources
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1. Digitalisation (Code 1) :
Zones inondées qui ont pu être digitalisées sur base des photographies du vol de l’IGN, des vols hélicoptères de la DCENN au-dessus des cours d’eau en date du 16 juillet ainsi que des relevés des géomètres.
- Vesdre
- Hoëgne
- Ourthe
- Lesse
- Lhomme
- Wamme
- Dyle et affluents
- Grande-Gette
- Petite-Gette
- Senne et affluents
- Eau d’Heure
- Mehaigne
- Meuse entre Angleur et Liège
- Meuse entre Dinant et Namur
2. Résultats de la phase 2 des enquêtes communales (CommP2) (Code 10):
Cette étape, qui a été effectuée par la Direction de la Géométrologie du SPW (Département de la Géomatique), a duré 5 mois et a impliqué le contact avec 98 communes.
La phase 2 de la collecte des données fait suite à la Phase 1, qui consistait en une collecte de données directement sur le terrain par les agents du SPW pour les communes de catégories 1 et 2 – enquête Bâti (communes les plus impactées et communes ayant une zone sinistrée peu étendue ou une zone étendue avec des dégâts importants).
La phase 2 s’est concentrée sur les communes de catégorie 3, catégorie qui reprend les communes faisant l'objet de la reconnaissance, par le fond des Calamités, d’une calamité naturelle.
Certaines communes de catégorie 3 n’ont pas été contactées. Ce tris s'est fait sur base des données récoltées par la Commission spéciale à la Reconstruction auprès de chaque commune susceptible d’avoir été touchée par les inondations :
- Les communes ayant déclaré ne pas avoir de dégâts ou très peu de dégâts n’ont pas été contactées ;
- Les communes visitées sur le terrain par une équipe SPW lors de la phase 1 n’ont pas été contactées.
Concrètement, cette phase a consisté en :
- L’appel aux bourgmestres des communes concernées afin de prendre un premier contact et identifier la personne la plus à même de localiser avec précision les zones touchées (le bourgmestre lui-même, l’agent technique, l’ensemble du collège…) ;
- L’appel à l’agent communal connaissant le terrain afin de fixer un rendez-vous à distance ;
- Le rendez-vous à distance (via Teams) entre l’agent communal et l’agent du SPW afin de pouvoir cartographier ensemble, grâce à l’outil de dessin du Géoportail :
o la zone inondée par débordement de cours d’eau, ruissellement ou parfois par débordement d’égout ;
o la zone englobant des maisons, des jardins, des infrastructures routières ou encore des terrains agricoles ;
o les hauteurs d’eau au niveau de la rue ou au niveau du rez-de-chaussée dans les maisons.
- Un deuxième contact a parfois été nécessaire afin de réajuster géographiquement certaines zones impactées.
3. Données IDW (adaptation - amélioration) (Code 100) :
Afin d'exploiter les informations d’hauteur d'eau obtenues par l'intermédiaire de l'enquête SURVEY Géomatique, également appelée enquête Bati, une modélisation topographique du plan d’eau a été réalisée après nettoyage et conservation d’environ 16000 entrées de l’enquête sur les 30000. C'est finalement la modélisation avec une pondération par l'inverse de la distance (IDW) qui a été retenue. Cette dernière proposant des résultats conformes à la digitalisation par photos aériennes sur des zones échantillons.
Les paramètres suivants ont été utilisés pour l’IDW : Exposant 3, et distance utile de 450 m.
Afin de compléter certains tronçons manquants, pour lesquels nous avions des informations sur la hauteur d'eau en amont et en aval, nous avons réalisé une régression linéaire (extrapolation) le long de l'axe du cours d'eau pour créer artificiellement une valeur de hauteur d’eau tous les 100 mètres. Ces points, ajoutés à ceux conservés de l'enquête, nous ont permis la création de la couche IDW reprise dans cette version.
Le champs « Idw_scenario » permet à l’utilisateur de déterminer s’il se trouve en zone d’extrapolation du plan d’eau ou en zone d’interpolation via les points de l’enquête.
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4. Données satellitaires (Code 1000) :
Trois sources de données satellitaires différentes ont été exploitées, chacune issue d’un traitement différent des images Sentinel-1A du 15/07/21 à 5h50 du matin.
La première donnée correspond au Rapid Mapping Copernicus initié par la DCENN le 13/07 dans l’après-midi. Les données générées sont accessibles en libre accès à l’adresse suivante :
https://emergency.copernicus.eu/mapping/list-of-components/EMSR518
La seconde source est issue d’un traitement réalisé par l’IGN quelques jours après l’événement d’inondation (28/07/2021).
La troisième source est issue des traitements du projet Terrascope au travers de TerraFlood (collaboration entre le Vito et l’IGN - https://bit.ly/3ibV6yl). Cette donnée permet de fournir une classification des zones en eaux au travers du champs « gridcode » :
1 = Eau permanente
2 = Zone inondée
3 = Zone inondée incertaine
4 = Végétation inondée (à confirmer)
Afin de faciliter la sélection des polygones proches du cours d’eau, un champ complémentaire a été ajouté afin de référencer la distance entre le polygone en eau identifié et le réseau hydrographique wallon. Cette distance peut être de 0, 100, 300, 500, 1000, 2000, ou 5000 m.
5. Digitalisation de la Ville de Verviers (Code 10000) :
Les 2 digitalisations réalisées par le service technique de la Ville de Verviers ont été intégrées à cette version.
6. Scénario des zones inondées (Code 100000) :
Pour les 33 communes considérées comme prioritaires par le GW (communes de catégorie 1 et 2) et pour lesquels aucune information digitalisée n’existait, la période de retour des débits sur le cours d’eau principal a été analysée. Dans ce cas, c’est le scénario des zones inondables ( https://geoportail.wallonie.be/catalogue/5b165b25-0b59-4c64-8908-3a82ae1ba304.html ) qui a été référencé (Scenario_ZI).
L'hypothèse Q050 a été utilisée pour les communes de Chatelet, Malmedy et Waimes et Q extrême pour les communes d'Aiseau-Presles, Aywaille, Baelen, Dalhem, Eupen, Jalhay, Nassogne, Spa, Stavelot et Limbourg.