I. SOURCES
Le PICC est élaboré à partir de différentes sources.
1) Source Photogrammétrique
A partir d'un couple de photos numériques, des sociétés privées ont créé des vecteurs tridimensionnels.
Ces vecteurs ont alors été contrôlés de différentes manières :
- Le test de complétude a consisté à vérifier si l'ensemble des objets visibles sur les photographies aériennes ont bien été codifiés dans la base de données (PICC).
- Le contrôle d'exactitude a consisté à vérifier que l'interprétation des objets issus des photographies aériennes était correcte.

La complétude et l'exactitude ont été évaluées sur base d'un échantillonnage statistique. L'échantillonnage était d'environ 1 pavé sur 20. Tous les résultats ont ensuite été testés (test de Chi-Carré).

2) Levés issus de marchés publics.
Des sociétés privées fournissent des levés. Ces levés sont alors évalués en fonction de trois tests :
- Le test d'exactitude consiste à la vérification de la bonne utilisation de la légende.
- Le test de complétude consiste quand à lui à vérifier que tous les vecteurs on bien été vectorisés et bien placés.
- Le test de précision consiste à vérifier la concordance entre la localisation des objets sur le terrain et leur représentation vectorielle.
Ces levés sont soit des levés topographiques, soit des mesures par « mobile mapping ».

3) Source interne
La Direction de la géométrologie crée ses propres vecteurs tridimensionnels à partir de levés topographiques.
La validation des levés internes s’effectuent lors de la phase d’intégration.

4) Source "Partenaire WALTOPO"
Le SPW a signé une « convention partenariat – WALTOPO » avec plusieurs sociétés intervenant dans le domaine public. Ces « partenaires WALTOPO » transmettent leurs levés tridimensionnels à la Direction de la géométrologie.
La validation des levés internes s’effectue selon les mêmes méthodes que pour les levés issus de marché public.


II. CRITERES D’ACCEPTATION

Tant pour la photogrammétrie que pour les levés, les critères d’acceptation sont les suivants :
Complétude (points ou lignes) < 5 % d'oublis.
Exactitude (points ou lignes) < 5 % d'erreurs.
Le respect de ces critères se traduit par une intégration et une correction des erreurs résiduelles.


III. ENRICHISSEMENT

Une phase d’enrichissement a enfin été opérée. Elle consiste en l'individualisation des bâtiments, la création des surfaces sur ceux-ci, l'indication de leur fonction et l'annotation de tous les noms de rues et numéros de police.