1. Contexte

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La présente couche de données a été conçue dans le cadre de l'Accord-cadre de recherches et vulgarisation forestière (SPW-ARNE) et est l'œuvre de Gembloux Agro-Bio Tech (ULiège). Elle est intégrée à la série de couches de données relatives au Fichier Ecologique des Essences. Les résultats cartographiques de cette révision sont parus en 2017. Une révision de la méthode a eu lieu en 2020.

2. Méthodologie et données
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Les couches utilisées pour générer cette donnée sont - La Carte Numérique des Sols de Wallonie (CNSW) : version 1.2 (Avril 2008) - Le Relief de la Wallonie – Modèle Numérique de Terrain (MNT) LiDAR 2013-2014 - Le Réseau hydrographique de l’Atlas des Cours d’Eau Non Navigables (Avril 2008). La cartographie des apports d’eau a nécessité plusieurs développements. Les zones d’apports d’eau variables ont pu être identifiées à l’aide d’un indice dérivé du Modèle Numérique de Terrain (MNT) 2013-2014, l’indice de position topographique ou "Topographic Position Index" (TPI). Cet indice est calculé en faisant la différence entre l’altitude du pixel considéré et la moyenne de l’altitude des pixels pris dans un rayon fixé par l’opérateur et constituant l’échelle de calcul. La valeur de l’indice prise par le pixel considéré permet de prédire s’il est en situation dominée (valeur négative) ou s’il est en situation dominante (valeur positive) par rapport au relief avoisinant. En faisant varier l’échelle de calcul du TPI et utilisant diverses méthodes de pondération de l’indice, il a été possible de mettre en évidence les zones d’apports d’eau variables. Les zones d’apports d’eau permanents ont pu être identifiées en tirant parti de la couche de données du réseau hydrographique de Wallonie, du MNT 2013-2014 et de la CNSW. Premièrement, un nouvel indice a été créé à partir des deux premières couches cartographiques. Il calcule une hauteur relative aux cours d’eau perpendiculairement à ceux-ci. Deuxièmement, les sols pour lesquels la nappe d’eau est proche de la surface (zones marécageuses) ont pu être identifiés à l’aide de la CNSW. Ces deux étapes ont dès lors permis de mettre évidence les zones d’apports d’eau permanents. Les zones sans apports d’eau comprennent les sols non identifiés par les deux autres classes. La carte des apports d’eau a été confrontée à diverses données pour s’assurer de sa cohérence. Les impacts des zones d’apports d’eau sur la productivité de l’épicéa, du frêne et du chêne ont été testés. Immanquablement, les zones apports d’eau sont en interaction avec les autres facteurs écologiques et en premier lieu le niveau trophique. Par exemple, les bas de versants (apport d’eau variable) sont souvent riches et profonds suite au phénomène de colluvionnement. Malgré ce constat, les zones d’apports d’eau présentent la réponse escomptée au niveau de la productivité des essences considérées. Les traitements ont été réalisés en généralisant le MNT à 10m de résolution (Resampling utilisant la méthode de calcul des nearest neighbors). Les traitements de généralisation ont été réalisés via le logiciel ArcGIS 10. La couche de données a fait l'objet d'un lissage (voir généalogie de la série). La méthodologie d’élaboration de la carte et de sa validation sera détaillée dans la revue Forêt.Nature (parution 2017).

La couche a été mise à jour en 2020 en apportant les améliorations suivantes :
• L'intégration de la carte des zones d'aléas d'inondation du SPW (définition des apports permanents).
• La prise en compte du caractère temporaire de l'écoulement pour le réseau hydrographique. Pour les cours d'eau à écoulement temporaire, la zone environnante est classée en apports variables alors qu'auparavant elle était considérée en apports permanents.
• La modification des seuils de topographic position index (TPI) utilisés pour le classement des apports variables dans les zones encaissées afin de réduire considérablement la surface de ces zones qui s'étendaient largement dans le haut des pentes de vallons et vallées.

3. Outils utilisés
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La procédure permettant de générer la carte a été automatisée dans un script implémenté dans l’environnement de programmation OpenSource "R". Le script donne à la carte un caractère évolutif. Crédit à citer : Claessens H. (ULiège-ABT), Wampach F. (ULiège-ABT), Lisein J. (ULiège-ABT), Ridremont F. (ULiège-ABT), Cordier S.(ULiège-ABT) (2017)