Cette couche de données reprend le tracé - hypothétique ou vérifié par traçage - des circulations d'eaux souterraines figurant dans l'Atlas du karst wallon.

En Wallonie, 30% du sous-sol est constitué de roches carbonatées (calcaire, dolomie, craie, gypse, etc.), solubles. En s'y infiltrant, les eaux de ruissellement engendrent une dissolution de ces roches, ce qui donne naissance à des phénomènes particuliers tant souterrains (grottes, rivières souterraines) qu'en surface (chantoirs, dolines, effondrements, cavités, etc.). Ces phénomènes sont qualifiés de "karstiques". Par extension, le mot "karst" désigne également une région calcaire, ou plus largement encore une région de roches solubles dont le paysage est marqué par les effets de la dissolution. On parle donc de "roche", "région" ou "paysage" karstique.

L'Atlas du karst wallon constitue le document de référence en ce qui concerne les phénomènes karstiques en Wallonie. La présente couche de données y est intégrée et symbolise le tracé des circulations d’eaux souterraines dans le karst entre un point d’infiltration et un point d’émergence (relations de type perte/résurgence. Cette information constitue une des caractéristiques majeures de l’hydrologie karstique.

La couche de données distingue les écoulements souterrains qui ont fait l’objet d'une reconnaissance par traçage (injection d’un colorant - code 1) de ceux qui sont hypothétiques (pas établis avec certitude - code 0).

Sur la carte, un trait continu représente une circulation reconnue par traçage. Les tracé hypothétique sont représentés en trait discontinu (cf. légende). Chaque écoulement souterrain est identifié de manière unique. Le nom de la rivière est indiqué, de même que la perte. Un hyperlien permet de consulter la fiche signalétique correspondante.

Dans l’Atlas du karst, les liaisons pertes/résurgences (quelles soient hypothétiques ou vérifiées par traçages) sont très généralement représentées par des lignes droites entre "l’entrant et le sortant" du milieu souterrain. Elles n’indiquent donc en rien le trajet qui est emprunté par les eaux pour rejoindre les points de perte à résurgence, qui dépendront eux de la nature de l’aquifère du type de terrain, de la présence d’accidents tectoniques et de l’orientation du collecteur des eaux souterraines qui peut, dans le karst, être totalement indépendant du relief de surface.

Par ailleurs, certains points d’injection font référence à des piezomètres et ne correspondent donc pas à un phénomène karstique.

La couche de données est continuellement mise à jour par la Commission Wallonne d’Étude et de Protection des Sites Souterrains (CWEPSS) avec l'aide de nombreux collaborateurs. Elle est gérée par le Service Géologique de Wallonie (SPW - DGO3 - DEE - DRIGM)