Occupation du sol
La carte d'occupation du sol met en avant la couverture physique et biologique de la surface terrestre. On peut identifier soit une occupation naturelle du sol : arbres, arbustes, herbage … soit une occupation dite « artificielle »: constructions, revêtements de sols …
Plusieurs millésimes de la carte d’occupation du sol ont été créés :
- 2018 lors du projet WALOUS
- 2019 et 2020 lors du projet WALOUS_MAJ
Les fiches descriptives ci-dessous documentent et détaillent ces données « Occupation du sol » disponibles dans le catalogue du Géoportail. Leur consultation permet notamment de s'informer sur l'origine de la donnée, son contenu, sa qualité, la manière d'y accéder ou encore de disposer de liens vers des ressources associées.
2018 (WalOUS)
Couche de données reprenant la cartographie de l’occupation du sol de l’ensemble du territoire wallon pour l’année 2018.
Consulter la fiche descriptive de l'occupation du sol 2018
2019 (WalOUS MAJ)
Couche de données reprenant la cartographie de l’occupation du sol de l’ensemble du territoire wallon pour l’année 2019
Consulter la fiche descriptive de l'occupation du sol 2019
2020 (WalOUS MAJ)
Couche de données reprenant la cartographie de l’occupation du sol de l’ensemble du territoire wallon pour l’année 2020
Consulter la fiche descriptive de l'occupation du sol 2020
Cas d'usage & Foire aux questions
Occupation du sol : Pourquoi des routes sont discontinues en zones herbacées alors que cela ne semble pas être le cas en zones forestières ?
Réponse -
En zones forestières, le consortium est parti du principe que de nombreuses routes seraient masquées par des arbres (feuillus ou résineux). Afin de corriger ce manquement (et diminuer les erreurs d’omission), ils ont procédé au forçage des routes (composant du squelette vectoriel – IGN) en partant du principe que le forçage dans ces zones améliorerait d’avantage les erreurs d’omission (oubli d’une route) par rapport aux erreurs de contamination (forcer une route qui n’existe pas/plus).
Par contre, dans les zones herbacées où à priori la végétation est moins haute et masque moins la route, le forçage avec une donnée du réseau routier (issu du squelette vectoriel) peut-être pas partout à jour, aurait risqué d’intégrer plus d’erreurs de commission (c'est-à-dire, forcer une route où aucune route n’était en réalité présente) que de corriger des erreurs d’omissions.
Occupation du sol : Pourquoi des jeunes plantations sont-elles reprises comme couvert herbacé toute l’année ?
Réponse -
Pour comprendre cette confusion il faut se souvenir que la MMU est de 15m² et savoir que le seuil de hauteur distinguant les « feuillus/résineux < 3m » et le « couvert herbacé » est issu d’une moyenne appliquée par pixel et résulte d’une combinaison d’informations. Ce seuil se trouve aux alentours de 50 cm. La mesure de hauteur est issue du MNH calculé pour 2018.
Il est donc possible que de jeunes plantations ne dépassant pas les 50 cm dans leur majorité soient ainsi reprises dans cette classe herbacée continue. La description de cette classe indique d’ailleurs qu’elle peut entre autres contenir une végétation rudérale (qui croit dans les décombres) recolonisant une friche ou une ancienne coupe à blanc…
Précisons qu’au niveau de la donnée d’utilisation du sol, ces zones ressortent bien comme étant de la sylviculture.
Occupation du sol : Que représente la « CLASSE_VUE » dans la couche raster?
Réponse -
la "CLASSE_VUE" correspond à la classe choisie pour être affichée en cas de double label car elle a été jugée comme reprenant le plus d’informations thématiques utiles pour le grand public. Elle sera nommée « CLASSE_REPRESENTEE » dans la donnée vectorielle issue de la donnée Raster.
Exemple :
En cas de double label, c'est les routes qui priment. car il s’agit d’un élément structurant permettant une bonne compréhension et représentation du territoire.
Cependant, comme le montre l'illusration ci-dessous, il s’agit uniquement d’un choix de représentation. La donnée complète précise « Revêtement artificiel au sol (sous feuillus) »
Attention que ce choix de représentation peut entrainer la disparition visuelle d’objets comme par exemple, ici, les tilleuls place Maurice Servais (Namur).
Si vous voulez retrouver l’information vue du ciel, utilisez le deuxième chiffre (celui de droite) du code.
Documentation
WalOUS MAJ
Les données 2019 et 2020 sont le résultat du projet WALOUS MAJ (Mise à jour du projet Wallonie Occupation et Utilisation du Sol).
Financé et coordonné par le Service public de Wallonie, ce projet a été mené parla société Aerospacelab
Résumé WalOUS MAJ
A la suite du projet WALOUS, le Service public de Wallonie a initié un nouveau marché de services ayant pour but de fournir :
- la carte d'occupation du sol de Wallonie de 2019
- la carte des changements d'occupation du sol de Wallonie entre 2018 et 2019
- l'outil de mise à jour de la carte d'occupaton du sol
Consulter le résumé final du projet WALOUS MAJ
Documentation complémentaire
- Rapport - Validation de la carte d'occupation du sol de Wallonie de 2019
- Rapport - Validation de la carte d'occupation du sol de Wallonie de 2020
- Rapport - Solution retenue et implémentée dans le cadre du marché de mise à jour de la carte d'occupation du sol de Wallonie
- Rapport - Itérations de la phase de prototypage
- Rapport - Constitution des jeus de données - 1/2
- Rapport - Consttution des jeus de donnéex - 2/2
- Rapport - Détails sur les différentes versions de la carte d'occupation du sol sur le plan de leur compatibilité et de leur comparabilité
- Rapport - Analyse de la fiabilité des changements observés dans la carte d'occupation du sol de 2019
- Rapport - Détails sur les métadonnées des différents livrables du marché
En savoir plus
De nombreuses données intermédiaires ont également été produites au cours de ce projet afin d’arriver aux produits finis. En lien avec la philosphie OpenSource du projet, ces ressources et données intermédiaires sont disponibles sur simple demande auprès du gestionnaire de données. Ce dernier est également ouvert à toute question ou souhait de renseignement complémentaire.
Contacter le gestionnaire des données